Quatre-vingt onze pour cent de la population autochtone de la région de Ngöbe-Buglé vit dans l’extrême pauvreté. La dispersion de ces populations, leur mobilité et leur implantation dans des zones reculées et inaccessibles augmentent le coût des solutions d’assainissement traditionnelles et limitent les investissements et l’affectation de capitaux privés. Le programme conjoint s’est appuyé sur une approche interculturelle pour accroître les services de base aux communautés marginalisées et pour autonomiser les populations locales à gérer leurs propres ressources en eau.

Moins de 20 % des personnes vivant dans les deux régions administratives autonomes du Nicaragua, respectivement dans le Nord et le Sud, abritant de nombreuses communautés autochtones, ont accès à l’eau potable et aux services d’assainissement appropriés. L’objectif du programme conjoint est d'augmenter l’accès durable a ceux services pour les groupes les plus pauvres de la population, particulièrement les autochtones et les communautés d’origine africaine, en renforcant la gouvernance économique démocratique en matière d’eau et d’assainissement.

Bien que les Etats du Chiapas, de Tabasco et de Veracruz contiennent la plupart des ressources en eau du Mexique, la couverture de services de l'eau et de l'assainissement est très inégale en raison de facteurs socio-économiques, de l'origine ethnique et de l'inégalité des sexes. L’objectif principal de ce programme était l’amélioration de la gestion intégrée de l’eau dans les zones périurbaines et rurales en vue d'appuyer la réalisation des OMD en ce qui concerne la fourniture des services d’eau et d’assainissement et la lutte contre la pauvreté, selon une perspective axée sur la durabilité environnementale et l’égalité entre les sexes.