RDC: Appui à la stabilisation et prévention des conflits dans le Nord Kivu

 

Ce programme avait pour objectif de contribuer à l’amélioration de la sécurité et à la stabilité dans le Nord-Kivu, province secouée par les violences en République démocratique du Congo. Le programme a adopté une approche holistique et multisectorielle pour aider 70 000 rapatriés et victimes de la violence sexuelle à se réinsérer dans leurs communautés et à gérer de manière équitable les ressources naturelles qui sont au centre du conflit qui s’y déroule. Ce faisant, il a amélioré leur aptitude à produire leurs propres aliments, à les apporter au marché et à en tirer des moyens de subsistance.

Ce programme avait pour objectif de contribuer à l’amélioration de la sécurité et à la stabilité dans le Nord-Kivu, province secouée par les violences en République démocratique du Congo. Le programme a adopté une approche holistique et multisectorielle pour aider 70 000 rapatriés et victimes de la violence sexuelle à se réinsérer dans leurs communautés et à gérer de manière équitable les ressources naturelles qui sont au centre du conflit qui s’y déroule. Ce faisant, il a amélioré leur aptitude à produire leurs propres aliments, à les apporter au marché et à en tirer des moyens de subsistance.

L’originalité de cette démarche réside dans le fait qu'elle s'est attelée aux préoccupations relatives à la sécurité humaine et environnementale au sein d’un même programme, en mettant en avant la gestion des ressources naturelles qui sont au cœur même du conflit. Les femmes, qui comptaient pour 50 pour cent des participants, étaient au centre de toutes les phases du programme.

Le programme s’est focalisé sur les points suivants :

  1.  Arriver à une réinsertion sociale et économique durable de toutes sortes de rapatriés au sein de leur communauté, qu’il s’agisse d’anciens combattants, de personnes déplacées ou de réfugiés, ainsi que des femmes  victimes de violences sexuelles. Promouvoir la relance économique des communautés.
  2. Renforcer les capacités des communautés à absorber les rapatriés en étendant la couverture des services sociaux de base à tous les habitants, afin de résorber les tensions et de créer une atmosphère accueillante pour les rapatriés.
  3. Renforcer et/ou créer des mécanismes communautaires dynamiques pour prévenir ou résoudre les conflits.

Principales réalisations :

  • Mise en place de trois comités de protection des communautés et organisation de 13 campagnes pour sensibiliser les forces armées et la police nationale congolaise aux questions de protection civile. La sensibilisation de la population civile des trois zones d’intervention s’est faite en recourant avec succès aux radios communautaires.
  • Réinsertion de 7 500 rapatriés, anciens combattants des deux sexes, déplacés de l’intérieur, femmes associées aux groupes et forces armés ou victimes de violences sexuelles. 1250 chefs de famille à la tête des ménages les plus vulnérables ont reçu un appui direct, la priorité étant donnée aux femmes chefs de famille et aux mères.
  • Relance des économies locales, ce qui a touché quelque 100 000 personnes.
  • Relance et extension de la production agricole, afin de créer des alternatives économiques au recrutement par les milices pour les hommes et les garçons. Quelque 18 000 personnes ont bénéficié de l’appui direct donné à 3 000 chefs de famille. La construction de marchés a favorisé la commercialisation de la production agricole.
  • Renforcement du secteur de la culture vivrière et horticole pour aider les populations vulnérables, en particulier les rapatriées. Un appui technique de très bonne qualité a permis d’accroître la productivité de façon spectaculaire et a facilité la vente de la moitié des produits. Les cultivateurs ont réinvesti leurs profits ou s’en sont servi pour payer les frais scolaires et médicaux.
  • Rénovation des centres de soins gouvernementaux, avec la construction de dispensaires et centres sanitaires, la fourniture de matériel pour ceux-ci et la formation des personnels de santé.
  • Amélioration de la santé publique avec la promotion d’une bonne hygiène et un accès accru à l’eau potable et à l’assainissement (construction de douze blocs de latrines et de huit blocs de douches dans les centres de santé, construction de latrines sur les marchés, dans les écoles et dans plus de 3 500 foyers).
  • Amélioration de l’accès à l’éducation et de la qualité de cette dernière avec la construction d’écoles et la fourniture de matériel pour celles-ci, ainsi que des formations pour les enseignants, les directeurs d’écoles et les comités de parents. Construction de sept écoles dotées de six salles de classe, formation de 56 membres du personnel administratif scolaire et distribution de 2 800 trousses pédagogiques pour les élèves, de sept trousses pédagogiques pour les enseignants et de sept kits récréatifs. 

 

Cliquer pour avoir plus de détails sur les résultats des programmes conjoints en RDC.

 

 

Le programme conjoint en action

JOINT PROGRAMME QUICK FACTS

Dates du programme 02 octobre 2009 - 31 mai 2012
Montant financé $4,000,000
Agences de l'ONU participantes FAO, PNUD, UNICEF
Partnenaires nationaux CTPR : Commission Technique de Pacification et de Réconciliation ; PSP : Direction Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel ; DIVAS : Division des Affaires Sociales ; BCZS : Bureau Central de la Zone de Santé ; IPAPEL : Inspection Provinciale de l’Agriculture Pêche et Elevage
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